Comme convenu, s’est tenue mardi 11 octobre l’importante réunion de travail du PLU au cours de la laquelle ont été définis les éléments de zonage du village (les hameaux ayant déjà été examinés) et les règlements de zones correspondant. Cette réunion avait également pour objectif d’examiner les requêtes déposées en mairie par les agriculteurs et les particuliers.

Parmi les dossiers déposés par les agriculteurs, on pouvait trouver notamment des demandes de construction de hangars, d’habitations, de moulins à huile, de magasins, de siège sociaux…

La méthode.

Le travail des élus a consisté à étudier la conformité de ces projets avec les documents de plus haut rang (PADD…), avec le règlement de la zone (ne pas détourner la destination d’un bâtiment existant par exemple) et avec les recommandations des Personnes Publiques Associées (Chambre d’agriculture, Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine , Chambre de Commerce, Parc du Verdon, DLVA…) .

Soulagement pour Saint-Grégoire.

Comme nous le démontrons depuis le mois de juillet, les élus et notamment M. le maire, ont fini par reconnaître que le projet qui concernait Saint-Grégoire  n’était ni possible, ni souhaitable pour notre commune. En effet, comme l’a déclaré le cabinet Begeat, chargé d’apporter son expertise dans l’analyse des dossiers : « techniquement et juridiquement, ce projet est impossible en zone agricole. » De nombreuses voix se sont ensuite faites entendre pour exprimer que, de plus, ce projet n’était pas dans l’intérêt de la commue car, outre sa consommation de terres agricoles, il existe une grande inquiétude des artisans et commerçants de voir ce genre de structures détourner les touristes du village, alors que la situation est déjà difficile pour eux.

Au terme des débats, la raison a fini par l’emporter, grâce à la détermination et à la mobilisation des valensolais  (pétitions, courriers aux élus, affichages…).

  De manière générale, le PLU de notre commune, par son zonage, son règlement et ses orientations, tel qu’il est rédigé aujourd’hui, ne permet pas ce genre de projet, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Tâchons toutefois de rester vigilants car les appétits (touristiques, commerciaux, fonciers…) pour notre plateau sont toujours bien aiguisés…

Des critères clairs.

À l’aune des critères exprimés dans la méthode évoquée plus haut, la majorité des dossiers qui nous ont été montrés ne présentaient pas de difficulté majeure, sachant que dans le cas de demandes de constructibilité, aucun détail n’était communiqué sur la nature de la construction. Pour la majorité des dossiers, l’examen en séance a permis de définir leur cohérence (ou non) par rapport au zonage (non consommation de terres agricoles, changement de destination, réseaux…).

À suivre…

Vu le nombre important de demandes, et comme nous l’avions annoncé, il n’a pas été possible d’examiner la totalité des dossiers sur une seule journée. Une prochaine réunion, dont la date n’a pas encore été fixée, est donc d’ores et déjà prévue en novembre pour terminer l’analyse de la vingtaine de dossiers restant.